LE PROCÈS
Les chapitres 3 et 4 relatent le procès : l'audition des témoins, le réquisitoire du procureur, le plaidoyer de l'avocat de meursault et la sentence. L'avocat de Meursault répond au réquisitoire de l'avocat général qui voit en meursault un monstre d'insensibilité, dangereux pour la société, comparable au parricide qui sera jugé le lendemain comme s'il avait tué sa propre mère en la plaçant dans un asile et en ne pleurant pas à son enterrement.
À gauche vous trouverez cet épisode lu par Albert Camus, lui même. Et ci-dessous, vous trouverez les quatre planches, de la B.D. de Jacques Ferrandez d'après l'œuvre de Camus.
Cliquez ici pour voir le plaidoyer de l'avocat de Meursault
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Meursault ne semble-t-il pas étranger à son procès ? L'emploi du mot étranger est voulu.
Meursault exprime un sentiment tragique d'impuissance : (« j'ai été assailli des souvenirs d'une vie qui ne m'appartenait plus ». N'a-ton pas l'impression que son destin lui échappe ?
Le discours est essentiellement narrativisé, surtout dans le second paragraphe et c'est un discours indirect libre. Ne vous semble-t-il pas que c'est un signe du désintérêt de Meursault.
L’avocat levait les bras et plaidait coupable, mais avec excuses.
Le procureur tendait ses mains et dénonçait la culpabilité, mais sans excuses.
Ne voyez-vous pas un grand parallélisme entre ces deux phrases qui décrivent l'avocat et le procurerur général ? Pourquoi d'après vous ?
« Je peux dire qu’on a beaucoup parlé de moi est peut-être plus de moi que de mon crime. »
Est-on face au procès du meurtre de Meursault ou, au contraire, face au procès de l’homme lui-même ?
De la même façon, ne vous semble-t-il pas qu’Albert Camus en profite pour faire non pas le procès de Meursault sinon celui de la justice?
Rédigez une rédaction de 200 mots environ ayant comme sujet: Étudiez le champ lexical de la justice. Quel type d'univers contribue-t-il à mettre en place ?
